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  • 1) Me prendre une balle de Hand dans la gùeule. 
    2) Manger du Nutella. 
    3) Voir des stylos tomber du ciel et croire que des fantômes me les envoient alors que c'était un cxn qui les balançait de la fenêtre.  
    4) Tomber (comme chaque matin) dans les escaliers. 
    5) Nettoyer la litière du lapin en chantant Hakuna Matata. 
    6) Chanter Hakuna Matata dans un car. 
    7) Chanter Hakuna Matata dans la rue. 
    8) Courir pour pas qu'un boulet me rattrape et veuille faire le chemin avec moi. 
    9) Appeler Zorodrigue un Lego trouvé (nul ne sait ce qu'il faisait là) dans ma trousse et le faire parler avec le sac d'un mec en cours d'anglais. *le pire c'est que la prof a vu et qu'elle m'a regardée archi bizarrement. 
    10) Etre folle et l'assumer.

    11) Rigoler jusqu'à faire un gros silence dans la classe. 
    12) Me lever debout sur la mezzanine et me frapper la tête dans le plafond. 
    13) Promener ma lapine dans un parc et me faire prendre pour une malade mentale par les gens. 
    14) Me faire proposer un gâteau par un clochard. 
    15) Faire tomber mon gsm dans la piscine pour en avoir un nouveau.  
    16) Regarder un film d'horreur et finalement ne plus pouvoir dormir tellement je flippe, ce qui implique finir la nuit à regarder un documentaire sur la reproduction des grenouilles. o.O 
    17) Dire "une moustique". 
    18) Hurler en plein cours de musique parce que j'ai vue une mouche. 
    19) Tomber dans les escalators du métro et entraîner dix personnes dans ma chute. 
    20) Courir poursuivie par un fou qui m'a demandé de monter sur sa moto.


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  • Voilà le début d'un roman que j'écris avec une amie. Dîtes moi ce que vous en pensez! ;)

    Prologue:
    De là-haut, elle voyait tout ce qui se passait sur la terre ferme, dans ce splendide endroit. L'agitation des passants, la frénésie des gens pressés de rejoindre leur famille... Tout cela l'effrayait. Elle était seule, perchée, au dessus de tout, observant les moindres faits et gestes des habitants de la plus belle ville du monde.
    Elle ne savait pas pourquoi elle était si seule. Elle regrettait de ne pouvoir se mêler aux autres et en même temps, elle avait horriblement peur d'eux. Alors elle se contentait de regarder, de guetter, d'observer.
    Elle n'avait pas d'amis, pas d'argent. Elle vivait perchée au-dessus des autres, au-dessus de la vie. Elle était pourtant née en bas. Mais les oiseaux lui avaient montré le chemin, le chemin qui lui permettrait de vivre, vivre sans se soucier d'autrui, ni d'elle même d'ailleurs. Elle parlait aux oiseaux, elle leur parlait de tout, de rien. Elle leur parlait de la vie, et même de la mort.
    Elle vivait, tout simplement. Elle vivait, mais déconnectée, seule, hors de la réalité, à la fois enfermée et libre.
    Parfois, elle se demandait pourquoi elle était si différente, pourquoi elle ne vivait plus en bas, pourquoi elle avait envie de descendre et de s'élever à la fois. Mais même si elle se savait différente, elle avait une chose de plus que ceux d'en bas: elle avait appris à vivre. On ne pouvait pas dire qu'elle était heureuse, mais elle n'était pas triste. Elle avait appris à accepter. Accepter d'être elle-même, accepter d'être seule, accepter de vivre comme les oiseaux, de devenir un oiseau.
    Elle était humaine et pourtant, les humains ne lui inspiraient que de la peur. Après tout, beaucoup d'oiseaux étaient partis à cause d'eux, à cause de leurs inventions. Mais elle ne les haïssait pas. La haine était propre aux gens d'en bas. Elle était au-dessus de ça.
    Elle n'avait pas d'âge, elle n'avait pas de nom. Elle était juste elle: la fille de la Tour Eiffel.

     

    La Fille de la Tour Eiffel


    Chapitre un:

    Il arriva un jour où le ciel était bleu et la brise fraîche. Elle venait de se réveiller mais, sans qu'elle puisse de l'expliquer, elle sentait qu'il manquait quelque chose. Cela pourrait se comparer, pour vous, au sentiment que l'on a lorsqu'en partant de chez vous, vous avez l'impression généralement totalement injustifiée d'avoir oublié quelque chose de très important. Mais elle ne connaissait pas ce sentiment, elle n'avait rien sans cependant manquer de quoi que ce soit. Mais ce matin là, justement, il lui manquait quelque chose, quelque chose d'important. Les oiseaux autour d'elle semblaient vouloir lui parler, mais pour la première fois, elle ne les comprenait pas. Elle regarda son nid de fortune, elle avait toujours cet enchevêtrement de plumes, de branches et de fer, qui constituait son abri, elle avait toujours ces bandes de toile dont elle se parait pour se protéger du froid, à la manière de ceux d'en bas. Tout ce dont elle avait encore besoin était là. Ainsi que la chaîne en métal, souvenir d'en bas, dont elle ignorait jusqu'à l'origine. Pourtant, il manquait quelque chose, elle n'arrivait pas à savoir quoi.
    Soudain, un petit moineau lui fonça dessus violemment. Elle s'écarta de justesse en poussant un cri. Puis le minuscule oiseau piqua vers le sol, suivi de tous les autres.
    C'est alors qu'elle vit, c'est alors qu'elle comprit que la seule et unique chose qui manquait était ce dont elle n'avait jamais eu besoin: ceux d'en bas.
    Le monde semblait s'être arrêté. Les rues étaient vides, les voitures, dont les portières étaient toutes ouvertes arrêtées en plein milieu de la route, des tas de poussettes vides, des chariots, des sacs à mains même, étaient abandonnés: le temps semblait en suspension.
    Le silence régnait, seul le léger bruit du vent venait le troubler. L'habituelle cacophonie des humains n'était plus. Elle était seule au monde, même les oiseaux s'en étaient allés. Et c'est là qu'elle se rendit compte qu'elle n'était rien sans eux. C'est eux qui lui ramenaient de la nourriture, de l'eau et du tissus pour qu'elle puisse survivre. C'est eux qui lui ramenaient des médicaments lorsqu'elle était malade.
    Et elle comprit qu'il lui faudrait descendre, descendre de sa forteresse de solitude. Sinon, elle aussi disparaîtrait.
    Elle s'était exilée dans la Tour pour échapper au monde des humains et elle était forcée d'y retourner, quoi qu'il advienne. Mais il y avait un petit problème: sans les oiseaux pour la guider, comment faire? Cela faisait tellement longtemps qu'elle était montée, elle ne serait sûrement pas capable d'arriver sur le sol! Elle fut soudain effrayée par tout le vide qui la séparait du bas.
    Elle s'obligea à se calmer. Elle vivait perchée dans un nid depuis qu'elle était capable de marcher, ce n'était pas maintenant qu'elle aurait le vertige!
    Elle songeait à attendre avant de se lancer, mais rien ne changerait. Alors, prenant son courage à deux mains, elle entama la descente. Comme elle s'y attendait, sa progression fut lente et laborieuse, mais grâce à ses réflexes et à sa vie passée en équilibre, elle put arriver au sol sans dommages.
    Elle s'assit au pied de la Tour Eiffel pour observer ce qui avait toujours été pour elle "le monde d'en bas": si vivant et si bruyant, il était à présent vide et silencieux, et malgré elle, cette agitation lui manquait. Pourquoi ces gens si colorés et si vivants, comparés à elle, étaient-ils partis? Comment avaient-ils plu disparaître aussi soudainement?
    Tout en se posant ces questions insolubles, la jeune fille, épuisée, s'endormit à même le sol.

    Elle fut réveillée par la voix d'un humain.
    - Hé! T'es morte? Hé, tu m'entends? Hé ho!
    Elle ouvrit douloureusement les yeux. Au-dessus d'elle, il y avait un visage, les yeux grands ouverts.
    Elle hurla un son inarticulé et s'écarta précipitamment.
    - Mais d'où tu sors, toi?
    Le jeune garçon regarda cette étrange jeune fille, bizarrement vêtue de grandes bandes de tissus grisâtres, provenant sûrement de rideaux.
    Reprenant ses esprits, celle-ci tenta vainement de lui parler. Elle avait appris la langue des humains il y avait bien longtemps, et tentait de s'en souvenir.
    - Je... tu... en bas. Personne?
    - Putain, j'ai vraiment pas d'bol!
    Il soupira puis fourra sa main dans son sac et en sortit quelque chose de relativement mou, d'où dépassaient des feuilles trop claires pour être naturelles.
    Elle le regarda sans comprendre.
    - Miam miam! Toi... manger. Toi comprendre?
    Elle eut une illumination et saisit la chose, comprenant enfin qu'elle été destinée à la nourrir. Ce n'était que maintenant qu'elle se rendait compte à quel point elle avait faim. En moins de deux, elle avait englouti la nourriture.
    - Ah! Ben voilà! J'ai eu peur de tomber sur une attardée.
    Il prit lui-même une de ces choses et prononça lentement le mot "sandwich" tout en le pointant du doigt.
    - Être... sandwich?
    - T'as tout compris, ma jolie.
    Puis il pointa son doigt vers lui.
    - Moi... Melvin!
    Elle ne savait que l'on pouvait nommer les humains. Mais à force de répétitions, elle compris que c'était le cas et que celui-ci était Melvin.
    - Et... toi? demanda Melvin.
    Là, elle fut prise au dépourvu. Et à sa façon d'écarquiller les yeux, le jeune garçon comprit.
    - T'as pas de nom, hein?
    Il garda pendant un long moment le silence. Et même elle, malgré sa maigre connaissance des humains, comprit qu'il était gêné. Il finit par se lever.
    - Bon, c'est pas le problème pour l'instant. J'imagine que tu ne sais pas plus que moi pourquoi tout le monde s'est barré, alors on va pas rester là comme des moules pas cuites, hein? Aller, viens.
    Il lui tendit la main et l'aida à se lever.

    Ils marchèrent pendant des heures sans voir personne. Melvin appelait dans les rues désertes tandis que la fille le suivait docilement, étonnée d'enfin arpenter ces rues qu'elle avait si longtemps observé d'en haut.
    Il entra plusieurs fois dans des bâtiments dont on voyait un peu de l'intérieur grâce à d'immenses vitres translucides. Il entrait et prenait quelques-unes des choses molles qui serviraient à les nourrir. Dans l'un de ces bâtiments, il trouva une boîte de métal rectangulaire avec plein de boutons qu'il tritura dans tous les sens. Mais le son qui en sortit - cela ressemblait beaucoup au crissement de la neige - ne sembla pas le satisfaire.
    Melvin lança aussi beaucoup de mots à l'intention de la boîte qu'il refusa de lui expliquer.
    Ils entrèrent ensuite dans un autre bâtiments semblable où était entreposé plein de "vêtements". Melvin lui donna un paquet de ces morceaux de tissu et la poussa derrière un rideau en lui faisant comprendre de les mettre. Elle essaya pendant dix minutes d'enfiler un gilet sur sa jambe gauche...
    Elle finit par se présenter à Melvin, emmitouflée dans un assemblage hétéroclite de "vêtements" multicolores et... pieds nus.
    Melvin remarque ce détail, et en soupirant, lui donna d'autres petits "vêtements" qu'il l'aida à enfiler sur ses pieds. Il lui trouva ensuite des sortes de boites marrons qu'il appela "chaussures" et lui mit par-dessus les petits vêtements. Elle se sentait étrangement à l'étroit dedans, mais elle ne se plaint pas une seule fois.
    Malheureusement,au bout de deux heures de marche de plus à travers les rues de la ville, elle n'en put plus. Elle s'assit par terre avec l'impression que ses pieds étaient en sang.
    - T'as pas l'habitude de marcher, ça se voit, soupira Melvin.
    En effet, elle savait à peine tenir sur ses jambes. Elle marchait, mais tanguait et se fatiguait rapidement. Quand on vit dans la Tour Eiffel et et que notre espace vital se réduit à cinq mètre, on a pas tellement l'occasion de faire de grande randonnées.
    Malgré sa grande fatigue et l'atroce douleur qu'elle ressentait dans les muscles de ses jambes et au bout de ses pieds, elle continua à marcher, précautionneusement agrippée au bras de Melvin.
    - On va aller chez moi, avant que la nuit ne tombe. Au moins, là-bas, il fait chaud, et il y a des lits.
    Melvin n'avait pas à proprement parler de "chez lui", mais il avait réquisitionné un appartement spacieux, au rez-de-chaussé d'un immeuble. Quelques minutes de marche plus tard, ils étaient arrivés. La jeune fille scruta le gros bloc de pierre, percé de fenêtres et d'une grande porte, que Melvin nommait "immeuble".
    Sur la porte, il y avait quelques boutons que Melvin se mit à triturer, puis un étrange son en sortit et la porte s'ouvrit. Ils pénétrèrent alors dans un endroit dans lequel on ne voyait pas le ciel. Melvin appela cet endroit "couloir".
    Différentes portes figuraient là et Melvin en choisit une car il disait qu'il avait une "clé".
    Melvin rentra la "clé" dans la porte, puis il la tourna et le battant s'ouvrit.
    La jeune fille voyait les portes comme des objets magiques, qui ouvraient sur des mondes complétements différents, où le ciel était bas et où il faisait chaud. Cette porte-ci s'ouvrait sur un lieu fermé, où les murs étaient aussi blancs que les œufs des oiseaux, il y avait un grand objet mou et lisse, d'une étrange couleur marron, et il y avait d'autres portes à l'intérieur.
    - Viens, que je te fasse visiter.

    Il ouvrit alors les portes, désignant et nommant ce qu'il y avait à l'intérieur. Il lui parlait comme à une enfant de trois ans, sachant qu'elle avait du mal à comprendre.
    -Là, tu as les toilettes: tu fais pipi-caca et tu appuies là, tu comprends? (Elle hocha la tête, l'expression de Melvin était trop éloquente pour qu'elle se trompe sur son sens.)
    Il ouvrit une seconde porte.
    -Là, c'est le salon, la télé ne doit pas marcher mais il reste le canapé et la table. Et là, ta chambre, avec le lit. Là, la mienne.
    Il ouvrit ensuite la dernière porte. Et la jeune fille n'entendit soudain plus rien de ce qu'il disait.
    Il y avait une fille devant elle. C'était elle, elle le savait car elle voyait à côté de ce double un autre Melvin qui continuait de s'agiter. Mais elle n'y fit pas attention, elle s'observait pour la première fois. Elle regarda ce visage pointu, ces yeux noirs, cette peau brunie par le soleil, ces longs cheveux bruns emmêlés qui lui tombaient sous les genoux, ces joues creuses, ces petites oreilles à peine visibles, ce nez droit: tous ces petits rien lui appartenaient. Tous ces minuscules détails auquel elle n'avait jamais fait attention lui sautaient aux yeux avec l'effet qu'aurait provoqué un éclair dans un ciel bleu.
    Cette image d'elle-même faisait remonter des souvenirs qu'elle avait cru perdus à tout jamais. Elle sentit qu'elle était sur le point de se rappeler quelque chose qu'elle savait important. Pendant une seule seconde, elle se remémora tout. Et puis, cela disparut sans laisser aucune trace. Une larme coula sur sa joue.
    En se regardant de nouveau, elle accepta ce qu'elle n'avait jamais voulu savoir: elle était humaine.
    Elle n'était plus un oiseau.
    Au fond d'elle-même, elle savait que cet état de fait, malgré les apparences, changeait beaucoup de choses.
    Toutes les questions qu'elle se posait à présent étaient les mêmes que ceux d'en bas. Elle savait que toutes les peines qu'elle avait simplement observées jusqu'à présent deviendraient aussi les siennes. Elle balaya le désespoir que lui inspirait cette pensée, elle ne pourrait de toute façon rien y changer.
    Elle prit enfin une décision; elle se tourna vers Melvin, qui la regardait en silence, l'air inquiet, et après avoir soigneusement choisi ses mots, articula:
    -Trouve un nom pour moi.

     

    La Fille de la Tour Eiffel


    Chapitre 2

    Elle dormait, recroquevillée dans un coin de la pièce, comme si elle se trouvait dans un lieu extrêmement étroit. Ses longs cheveux la recouvrait à la manière d'une couverture, ce qui ne l'empêchait pas de grelotter.
    Il faisait pourtant doux dans l'appartement. Mais peut-être tremblait-elle de peur. Après tout, elle ne connaissait rien à ce monde.
    Melvin se tenait dans un coin de la pièce,ne pouvant détacher les yeux de la jeune fille. Il ressentait le besoin de la rassurer, de la prendre dans ses bras et de lui dire que tout irai bien, mais il ne le pouvait pas. Il était presque aussi impuissant qu'elle face à la situation. Ils étaient seuls, abandonnés.
    Et là, Melvin se rappela de la scène, la scène durant laquelle tout avait changé.
    Il était là, dans la cellule, ruminant des idées noires. Il ne comptait plus le nombre de jours qu'il croupissait ici. De toute façon, il n'était pas près de sortir.
    Tout à coup, il n'entendit plus rien. Les habituels braillements du gars de la cellule d'à côté avaient cessés. Seule la respiration de Melvin était audible.
    Il appela mais personne ne lui répondit. Il avait peur.
    S'approchant de la porte de sa cellule, son coeur se mit à battre plus vite, encore plus vite. Car il savait qu'il se passait quelque chose d'anormal.
    Il posa la main sur la poignée. Celle-ci s'ouvrit en grinçant légèrement.
    Melvin ne comprenait rien. Il n'y avait plus personne dans cette foutue ville. Et il se voyait mal conduire une de ces bagnoles abandonné qu'il avait trouvé dans la rue: Il ne savait pas conduire.
    Il était donc coincé et obligé de survivre. Pas pour lui mais pour elle. Si elle n'était pas apparue, il se serait sans doute jeté du haut d'un immeuble.
    Il est vrai qu'il n'avait jamais eu de chance. Petit déjà, il était battu par son père, et sa mère quant à elle, préférait planer grâce à ses médoc's plutôt que de s'occuper de son fils.
    Adolescent, il avait été retiré de la garde de ses parents et placé en famille d'accueil. Mais il voyait bien que ces gens ne l'aimaient pas: il leur causait trop de problèmes.
    Et le jour de ses dix-huit ans, il s'était barré pour vivre sa vie. Il se croyait enfin libre mais dès le lendemain, il était au commissariat pour une affaire de stup'. Deux ans de prison, voilà le prix à payer. Il n'avait même pas fait la moitié, qu'il avait été délivré mais il ne restait plus personne dans ce monde de fou, seulement une fille, tombée d'on ne sait où et à qui il avait promis de trouver un nom dès le lendemain

    Il réfléchissait à ce nom en la regardant dormir. Il n'avait jamais fait ça, lui! Comment pouvait-il savoir si le nom qu'il choisirait lui plairait?! Quel nom lui conviendrait le mieux? Amélie? Clara? Elise? A peine les évoquait-il qu'il les rejetait. Aucun des noms traditionnels qu'il connaissait ne pourrait lui aller! Et d'abord, pourquoi n'en avait-elle pas? C'était toujours sur lui que tombait les embrouilles! Il avait même trouvé le moyen de se retrouver dans une ville déserte avec une fille totalement ignorante!
    Il s'obligea à se calmer, il ne voulait pas s'énerver contre elle alors qu'elle n'avait que lui, et il s'en rendit compte à l'instant, qu'il n'avait qu'elle. Elle ne connaissait rien, elle n'avait même pas l'air de comprendre à quel point sa propre vie pouvait être pourrie, comme si elle était tombé du ciel. Il eut un léger sourire à cette idée: Voilà qu'il pleuvait des filles!

    Un nom…
    Il l’observait, essayant de réperer le détail qui lui permerttrait de la nommer. Elle était jolie, débraillée, misérable, pitoyable, sale, les traits tirés, mais inconstetablement jolie. Il n’avait cessé de la regarder, toute la journée, dans les rues vides. Elle marchait difficilement, en oscillant dangereusement, pourtant ses yeux ne cessaient de bouger, détaillant toutes les choses qu’ils découvraient, les analysants pour les graver dans sa mémoire. Elle avait ce regard intense qu’on parfois les oiseaux, qui s’envolent dès que vous les examinez à votre tour. Cette façon de se retouner brusquement au moindre son, de s’agitter discrètement, même de dormir. Plus il l’observait, plus elle lui faisait penser à un oiseau.
    Lorsque le Soleil se leva sur Paris, Melvin avait trouvé un nom à Moineau.


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  • Le rêve, un monde où tout est possible. Un monde qui vous redonne de l'espoir quand vous avez tout perdu, un monde qui vous laisse encore une chance d'être heureux et de progresser, de faire ce que vous voulez et d'illuminer votre vie. Un monde qui vous  permet de croire, d'aimer. Même quand vous ne vous en sentez plus capable.

    Rêver c'est exprimer toutes ses envies les plus profondes et les plus folles, c'est laisser notre esprit vagabonder et expérimenter tout ce que l'on aime plus que tout. Si nous ne rêvions pas, où seraient nos objectifs? Aurions nous ne serait-ce qu'une raison de vivre? Pas la moindre, car sans rêves, sans objectifs à atteindre, nous ne pouvons pas nous sentir utiles.

    Parce qu'il faut rêver pour vivre

    Chacun exprime son besoin d'exister par des rêves plus ou moins faciles à réaliser. Nénanmoins, chacun se sent aussi satisfait d'avoir réaliser le sien. Quand on rêve, on visualise le bonheur à l'état pur, la simplicité et la sobriéte qui nous fait tant envie. Car il n'en faut pas tellement pour être heureux... Nous en avons beaucoup, beaucoup trop. Et seulement nous rendons-nous compte de la chance que nous avons? Même pas. Nous cherchons toujours à nous sentir plus forts, plus puissants.

    Un rêve, c'est tellement de choses... Un rêve c'est vrai et faux à la fois. Un rêve, c'est un tout mais ce n'est rien. Un rêve, c'est le bonheur et le malheur. Le bonheur qu'on espère voir arriver, le malheur que l'on ressent lorsqu'on se rend compte que ceci était faux.

    Quand vous vous réveillez le matin, après avoir fait un magnifique songe, vous pensez "Oh ce n'était qu'un rêve..." et, malheureux comme les pierres, vous reprenez vos activités habituelles. Mais dîtes-vous plutôt "Oui! C'était mon rêve" et donner vous les moyens de le réaliser. Le bonheur est entre vos mains, à vous de le saisir et de le vivre plainement. ;)

     


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  • Une magnifique chanson que vous devez absolument écouter jusqu'au bout. Ecoutez bien les paroles, laissez vous aller à la mélodie...

    My favourite song...

    Demi Lovato, Skyscraper.

    Skies are crying, I am watching
    Catching teardrops in my hands
    Only silence, as it's ending, like we never had a chance.
    Do you have to make me feel like there's nothing left of me?

    You can take everything I have
    You can break everything I am
    Like I'm made of glass
    Like I'm made of paper
    Go on and try to tear me down
    I will be rising from the ground
    Like a skyscraper, like a skyscraper

    As the smoke clears
    I awaken and untangle you from me
    Would it make you feel better to watch me while I bleed
    All my windows still are broken but I'm standing on my feet

    You can take everything I have
    You can break everything I am
    Like I'm made of glass
    Like I'm made of paper
    Go on and try to tear me down
    I will be rising from the ground
    Like a skyscraper, like a skyscraper

    Go run run run I'm gonna stay right here
    Watch you disappear yeah
    Go run run run yeah it's a long way down
    But I'm closer to the clouds up here

    You can take everything I have
    You can break everything I am
    Like I'm made of glass
    Like I'm made of paper
    Ohh
    Go on and try to tear me down
    I will be rising from the ground
    Like a skyscraper, like a skyscraper
    Like a skyscraper, like a skyscraper
    Like a skyscraper



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